Ben Ali tel que je l’ai connu
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Cet ouvrage est une continuité de la période à laquelle je me suis arrêté dans mon précédent ouvrage, Le président Habib Bourguiba tel que je l’ai connu.
Cet ouvrage est une continuité de la période à laquelle je me suis arrêté dans mon précédent ouvrage, Le président Habib Bourguiba tel que je l’ai connu.
Si j’ai réussi par le dialogue à le convaincre de tourner la page de la crise du 26 janvier 1978 , une autre crise syndicale et politique a éclaté après moins de cinq ans à la fin de l’ère Bourguiba et l’entrée d’un autre acteur dans le paysage, en la personne du général Zine El Abidine Ben Ali qui était influent dans la crise précédente à la fin de la primature de Hédi Nouira, ayant assuré la fonction de directeur général de la sûreté nationale, puis rappelé par le Premier ministre Mohamed Mzali pour mater l’Ugtt, à un moment où la direction syndicale a commis des erreurs fatales en provoquant des crises internes qui ont épuisé les syndicalistes et affaibli l’immunité du corps syndical. Il en a résulté l’éviction d’Habib Achour suivie de celle de Mohamed Mzali et l’ascension fulgurante du général Ben Ali, de directeur de la sûreté nationale à secrétaire d’Etat, puis ministre de l’Intérieur et Premier ministre. Ce dernier poste lui a permis constitutionnellement d’évincer Bourguiba, malade, et de prendre sa place à la tête de l’Etat.
J’ai eu l’occasion d’avoir des contacts et des discussions avec le nouveau Président pour résoudre la deuxième crise qui s’est aggravée. Mes initiatives n’ont pas eu les mêmes effets que la fois précédente car une grave maladie a affecté le corps syndical dont il n’a pas été guéri facilement. Ses séquelles ont duré pendant toute l’ère Ben Ali jusqu’à son renversement par une colère populaire qui s’est développée depuis les évènements du bassin minier en 2008 et s’est aggravée fin 2010 et début 2011.
Dans cet ouvrage, il y a deux périodes : une période de résolution de la crise syndicale de la fin de l’ère Bourguiba et début de l’ère Ben Ali. Une seconde période, celle du militantisme dans le domaine des droits de l’homme, de la culture et des sciences, parallèlement aux activités universitaires.
Certaines données contenues dans cet ouvrage ne sont pas publiquement connues, et permettent d’évaluer objectivement cette période, avec ses côtés positifs et négatifs, afin de permettre au lecteur de mieux comprendre la décennie qui l’a suivie et que nous continuons à vivre dans ses atmosphères transitionnelles successives à un rythme rapide que nous avons tant besoin de décoder, comprendre ses mécanismes et gérer les raisons de cette incessante transition.
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